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Florian Philippot, président du mouvement Les Patriotes, lance une alerte grave sur ce qu’il qualifie d’attaque directe contre la liberté d’expression, notamment dans les domaines scientifique, médical, sanitaire et vaccinal. Le point de départ de cette alerte est une annonce officielle du ministre de la Santé, Yannick Neuder, concernant la création d’un véritable “ministère de la vérité”, destiné selon Philippot à contrôler et censurer tout discours qui ne s’aligne pas avec la doxa gouvernementale et pharmaceutique.
Un dispositif de contrôle total de l’information sanitaire
Le 18 avril, sur France Inter puis lors d’un colloque organisé par le ministère de la Santé, Yannick Neuder a dévoilé les contours de ce nouvel outil institutionnel de censure. Officiellement nommé “observatoire pour lutter contre la désinformation en matière de santé”, cet organisme aura pour mission de surveiller les réseaux sociaux, de signaler aux plateformes les contenus considérés comme faux, et de saisir l’ARCOM pour toute diffusion médiatique jugée déviante.
Florian Philippot dénonce une offensive généralisée : labellisation des sites web selon leur conformité au discours officiel, nomination d’“ambassadeurs de la vérité” – probablement des médecins omniprésents dans les médias –, mise en place d’un “programme national d’éducation critique en santé” en lien avec l’Éducation nationale. Pour lui, il s’agit clairement de faire entrer “Big Pharma” à l’école, au détriment des savoirs fondamentaux, et d’imposer une pensée unique dès le plus jeune âge.
Le colloque du 18 avril : symbole de l’entre-soi idéologique
Le même jour, un colloque intitulé “Pour la lutte contre la désinformation en matière de santé” s’est tenu à Paris, au ministère de la Santé. Philippot en décrit le contenu comme délirant et purement propagandiste. Y ont participé une série d’intervenants bien connus pour leur proximité avec la ligne gouvernementale durant la crise du Covid-19.
Il cite notamment Étienne Klein, Nicolas Berrod (Le Parisien), le très médiatique Michel Cymes (modérateur des deux tables rondes), Rudy Reichstadt (Conspiracy Watch), ainsi que plusieurs figures médicales comme Alain Fischer (“Monsieur Vaccin”), Karine Lacombe ou Jean-David Zeitoun. Étaient aussi présents des représentants de YouTube et de fondations privées.
Dans ce cadre, le ministre Yannick Neuder a martelé : “Nous entrons en guerre contre la désinformation. C’est le jour 1 de la guerre contre la désinformation dans ce ministère de la Santé, ici à Paris, et demain à l’Europe.” Une déclaration guerrière qui, pour Philippot, révèle une volonté d’étendre la censure à l’échelle européenne.
Une mise au pas de toute voix dissidente
Selon Philippot, ce dispositif aurait interdit toute remise en question des discours officiels durant la crise sanitaire. Il rappelle que, pendant longtemps, affirmer que le vaccin n’empêchait ni l’infection ni la transmission était passible de censure. Avec un tel observatoire, les interventions du professeur Raoult, du professeur Perronne, d’Alexandra Henrion-Caude ou du regretté Luc Montagnier auraient été systématiquement bloquées. Lui-même, précise-t-il, aurait été “dans le collimateur” de ce ministère de la vérité.
Il souligne également l’articulation de ce projet avec l’article 4 de la loi contre les dérives sectaires, dont l’objectif serait également de restreindre le débat scientifique libre. Pour Philippot, l’esprit scientifique repose sur la confrontation des idées, y compris la polémique, car c’est ainsi que les vérités émergent, parfois en opposition aux consensus établis.
Demande de transparence et actions concrètes
Florian Philippot annonce qu’une lettre officielle sera adressée au ministère de la Santé dès le début de la semaine suivante. L’objectif : exiger la transparence financière sur l’organisation du colloque du 18 avril. Il souhaite savoir si les intervenants ont été rémunérés, et dans quelles conditions, soulignant qu’il s’agit d’un événement financé par de l’argent public. En cas de non-réponse, Les Patriotes saisiront la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) afin d’obtenir légalement ces informations.
Il insiste : si certains intervenants ont perçu une rémunération, le public a le droit de le savoir. Et même dans le cas contraire, la question de l’entre-soi reste entière.
Appels à la mobilisation nationale
Dans un second temps, Philippot appelle à une large mobilisation populaire. Il annonce plusieurs événements majeurs :
- Une manifestation nationale pour la paix, le dimanche 27 avril à Paris, place du Palais-Royal, avec un départ du cortège à 15h.
- Une réunion publique à Quimper le 30 avril à 19h.
- Une autre réunion publique le 3 mai à Lyon à 15h.
Toutes ces rencontres sont gratuites et ouvertes à tous. Il invite à s’inscrire via les liens fournis sous la vidéo.
Soutenir Les Patriotes pour une “libération nationale”
Philippot conclut avec un appel à soutenir financièrement et politiquement Les Patriotes, qu’il présente comme le plus grand mouvement souverainiste de résistance de France. Il souligne que le mouvement est totalement indépendant, sans aucun financement public ni soutien privé, et que seules les adhésions et dons permettent d’assurer ses actions.
Il rappelle également que ces contributions sont défiscalisées à hauteur de deux tiers, ce qui en renforce l’impact. “Je ne peux le faire que grâce à vous”, insiste-t-il à plusieurs reprises, appelant chacun à adhérer, réadhérer ou faire un don via les liens disponibles sous la vidéo ou sur le site officiel du mouvement.
La pétition nationale pour la sortie de l’OMS est toujours en ligne : signez-la dès maintenant, c’est un geste essentiel pour reprendre notre souveraineté sanitaire.
Source : FLORIAN PHILIPPOT
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