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Un requin blanc de 4 mètres filmé près de Porquerolles, les images sont stupéfiantes (VIDÉO)

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Rencontre avec un requin : les bons réflexes à adopter

Se retrouver face à un requin, même à distance, impressionne toujours. Pourtant, les spécialistes insistent : le risque réel d’attaque reste extrêmement faible en Méditerranée, surtout lorsque l’on adopte les bons comportements.

En cas de rencontre, voici les principaux réflexes à avoir :

  • Restez calme et évitez tout mouvement brusque. La panique ou la fuite rapide peut déclencher l’instinct de curiosité, voire de prédation, du requin.
  • Ne quittez pas le regard de l’animal. Maintenir un contact visuel et une posture verticale envoie au requin le signal que vous n’êtes pas une proie.
  • Regroupez-vous si vous êtes plusieurs. En mer, rester en groupe donne l’impression d’un ensemble volumineux et dissuade les approches.
  • Éloignez-vous lentement. Si vous êtes dans l’eau, regagnez prudemment la rive ou votre embarcation sans mouvements précipités. Si vous êtes sur un bateau, évitez de perturber l’animal et ne tentez pas de le toucher.
  • Signalez l’observation. Prévenez les autorités locales (SDIS, CROSSMED) ou utilisez l’application Obsenmer pour signaler la présence d’un requin, afin que la zone puisse être surveillée et d’autres usagers alertés.

Enfin, évitez de jeter des déchets organiques ou des restes de poisson en mer, ce qui pourrait attirer involontairement les prédateurs.

Ces gestes simples contribuent à la sécurité de tous, tout en respectant ces espèces protégées et indispensables à l’équilibre de l’écosystème marin.

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Que signifie le retour du requin blanc pour la Méditerranée ?

Le grand requin blanc est un super‑prédateur, placé au sommet de la chaîne alimentaire. Sa présence en Méditerranée n’est pas anecdotique : elle indique un écosystème en bonne santé, capable de soutenir des espèces exigeantes en oxygène et en proies décimées jusque‑là par la pêche intensive.

Ces animaux jouent un rôle très important : ils régulent les populations de poissons et stabilisent la biodiversité marine. En l’absence de tels prédateurs, un déséquilibre peut survenir, par exemple une surpopulation de raies ou petits poissons nuisibles.

Selon l’organisation Longitude 181 et l’Observatoire Elasmed, le grand requin blanc nécessite une chaîne alimentaire riche, des aires protégées bien gérées et une eau de qualité pour prospérer.

Les zones comme le parc national de Port‑Cros, où la pêche est régulée depuis des décennies, offrent ces conditions idéales, favorisant le retour des prédateurs marins.

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