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Pesticides : ce fruit très apprécié des Français cache une réalité inquiétante

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Des résidus nocifs, même après rinçage

Contrairement à une idée reçue, rincer une cerise à l’eau claire ne suffit pas à éliminer totalement les pesticides présents.

La plupart des molécules incriminées pénètrent sous la peau, ou bien s’accrochent aux microfissures invisibles à l’œil nu. Certaines sont également lipophiles, c’est-à-dire qu’elles adhèrent particulièrement aux surfaces grasses ou cireuses… comme la peau brillante d’une cerise.

Et même un lavage à l’eau vinaigrée, ou un passage rapide sous l’eau chaude, ne garantit pas l’élimination des substances les plus tenaces.

Parmi les molécules retrouvées dans les analyses : des fongicides interdits ailleurs en Europe, des insecticides persistants, et même des PFAS (les fameux « polluants éternels »), aujourd’hui au cœur de l’attention des agences sanitaires.

 

Une contamination étendue à d’autres fruits… mais la cerise reste en tête

La cerise n’est pas la seule concernée.

Dans le classement établi par Générations Futures, plusieurs autres fruits très consommés affichent également des taux alarmants de contamination :

  • Pamplemousse : 91,1 % des échantillons contaminés
  • Nectarines et pêches : 90,2 %
  • Raisin : 88,3 %
  • Clémentines et mandarines : 87,2 %

Mais c’est bien la cerise qui bat tous les records, avec le taux de multi-contamination le plus élevé (94%), et une fréquence plus forte de substances préoccupantes pour la santé humaine.

 

Que faire pour limiter les risques ?

Les experts s’accordent : il n’est pas nécessaire de bannir totalement la cerise de son alimentation, mais il faut faire des choix éclairés :

  • ✅ Privilégier les cerises issues de l’agriculture biologique : leur taux de résidus chimiques est quasi nul.
  • ✅ Varier les fruits consommés pour éviter une accumulation d’un même type de pesticide.
  • ✅ Consommer local et de saison : les fruits importés ou précoces sont souvent plus traités.
  • ✅ Laver systématiquement les cerises à l’eau claire (et si possible avec une brosse douce), même si cela ne supprime pas tout.
  •  Envisager d’éplucher certains fruits plus traités (pas applicable à la cerise, mais utile pour les pommes, poires, etc.).

Conclusion

Symbole de l’été, la cerise reste un fruit chouchou des Français… mais aussi un des plus traités chimiquement dans les filières conventionnelles.

Les données sont claires : près de 94 % des cerises non bio présentent des résidus de pesticides, dont certains posent de véritables enjeux sanitaires.

Sans tomber dans la panique, il est plus que jamais utile de s’informer, de comparer, et de faire des choix de consommation plus responsables — pour sa santé comme pour celle de l’environnement.

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