ADVERTISEMENT
Pendant longtemps, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) était perçue comme une institution bienveillante, guidée par le seul souci d’améliorer la santé de tous. Mais pour Jacky Cassou, chirurgien-dentiste et co-auteur du livre OMS, menace pour l’humanité, cette vision naïve appartient au passé. Après des années d’enquête, il affirme que l’OMS est aujourd’hui un instrument d’influence au service de puissants intérêts privés, où la santé publique passe souvent au second plan.
Une structure verrouillée, opaque, et perméable aux conflits d’intérêts
L’OMS se présente comme un organisme supranational, doté d’un pouvoir grandissant sur les États, particulièrement depuis la pandémie de Covid-19. Mais selon Jacky Cassou et son co-auteur Patrick Pasin, l’organisation souffre d’un manque de transparence chronique. La majorité des experts qui conseillent l’OMS restent anonymes, et la composition de certains comités est inconnue du public. Pire encore, les liens financiers entre des membres influents et les géants pharmaceutiques (notamment via la Fondation Bill & Melinda Gates ou le Wellcome Trust) posent de graves questions sur l’indépendance de ses recommandations.
La philanthropie, un « charity business » lucratif
L’arrivée massive de fonds privés – Bill Gates est aujourd’hui le second financeur de l’OMS, devant la plupart des États – n’a pas amélioré la situation. Cette générosité s’accompagne de contreparties : des stratégies mondiales centrées sur la vaccination, parfois au détriment de mesures de santé publique basiques mais efficaces, comme l’accès à l’eau potable. Pour les auteurs, la philanthropie cache souvent un « charity business » où les financeurs privés investissent dans des entreprises de santé et en retirent d’importants bénéfices, le tout en profitant d’avantages fiscaux majeurs.
Polémiques sanitaires : vaccins, stérilité et scandales
L’OMS n’en est pas à sa première controverse. Cassou cite l’exemple du Kenya : dans les années 2010, une campagne de vaccination contre le tétanos aurait été associée, selon des analyses commandées par l’Église locale, à l’ajout d’une hormone rendant temporairement stériles les femmes vaccinées. Résultat : une chute brutale du nombre de naissances sur deux ans, aussitôt après la campagne. L’affaire a été étouffée, mais elle alimente la méfiance envers les recommandations de l’organisation.
Autre sujet d’inquiétude : l’attachement de l’OMS à la vaccination de masse, même lorsque d’autres solutions existent ou lorsque des médicaments anciens, peu coûteux et éprouvés sont dénigrés ou écartés, comme ce fut le cas pendant la crise du Covid-19.
Traités, gouvernance mondiale et perte de souveraineté
L’OMS ne se contente plus de donner des conseils : elle cherche à imposer ses directives aux États à travers des accords internationaux de plus en plus contraignants (Règlement Sanitaire International, traité « pandémie »). Selon les intervenants, si ces textes sont ratifiés, le directeur général de l’OMS pourrait décréter des mesures sanitaires mondiales, obligeant les États à s’y conformer sous prétexte de « préparation » à des pandémies, réelles… ou hypothétiques, comme la fameuse « maladie X » qui n’existe pas encore mais qui fait déjà l’objet de plans d’injection massifs.
Corruption et dysfonctionnements internes
Les rapports internes de l’OMS pointent eux-mêmes de graves dysfonctionnements : corruption, postes-clés vacants pendant des années, audits internes restés sans suite… En Éthiopie, par exemple, des centaines de milliers de doses de médicaments périmés sont restés stockés ou auraient pu être utilisés, faute de contrôle suffisant. Le système informatique de l’OMS serait également une « passoire » en matière de sécurité.
Big Pharma, opioïdes et dangers pour les enfants
L’organisation est aussi critiquée pour son soutien à la généralisation de certains médicaments dangereux, comme les opioïdes, même chez les enfants. Cette stratégie a conduit à des crises sanitaires majeures, notamment aux États-Unis, avec des centaines de milliers de morts par overdose.
Vers une « mafia légale » de la santé mondiale ?
Pour Jacky Cassou et ses confrères, l’OMS fonctionne aujourd’hui comme une véritable « mafia légale », imposant des choix sanitaires discutables, souvent dictés par les grands laboratoires, tout en s’appuyant sur la légitimité que lui confèrent les États. Les solutions existent pourtant : transparence, recentrage sur des mesures de santé publique simples, et surtout, redonner la souveraineté sanitaire aux peuples. À défaut, les auteurs alertent sur le risque de voir la santé mondiale définitivement confisquée par une poignée de décideurs non élus.
Pour aller plus loin, lire : Jacky Cassou et Patrick Pasin, « OMS, menace pour l’humanité« .
Source : GÉOPOLITIQUE PROFONDE
ADVERTISEMENT