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L’ingrédient le plus dangereux au monde

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Les effets de l’acrylamide sur la santé

L’ingrédient le plus dangereux au monde n’est pas celui auquel on pourrait s’attendre. Plus nocif que le sirop de glucose-fructose, que le sucre, les amidons ou les huiles de graines, il est aujourd’hui classé parmi les substances les plus préoccupantes pour la santé. Selon des études menées sur les souris et les rats, il s’agit d’un cancérogène probable pour l’homme, aussi appelé « cancérogène de classe A ». Cet ingrédient est également un puissant neurotoxique, capable d’affecter non seulement les nerfs, mais aussi le cerveau, et de perturber les organes reproducteurs. Ce danger a été confirmé par plusieurs associations internationales contre le cancer, ainsi que par l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), qui le classe elle aussi parmi les cancérogènes.

Un point crucial : vous ne trouverez jamais cet ingrédient mentionné sur les étiquettes. Il ne s’agit pas d’un composant ajouté, mais d’un sous-produit qui apparaît lors de la transformation industrielle des aliments, et plus précisément sous l’effet de la chaleur.

Comment se forme l’acrylamide dans l’alimentation ?

L’acrylamide se crée lorsqu’une certaine protéine se combine à un sucre sous haute température. Cette réaction chimique ne se produit pas avec des sucres naturels comme le sucre de canne ou le miel, mais uniquement avec des sucres raffinés : glucose, dextrose, sirop de glucose ou maltodextrine. Ces sucres, issus d’amidons très transformés, se dégradent rapidement sous la chaleur et interagissent avec les protéines (souvent issues d’amidons ou d’amidons de maïs modifiés), ce qui conduit à la formation d’acrylamide.

Dans la pratique, beaucoup de produits industriels sont cuits dans de l’huile, comme les frites des fast-foods. Cela vient s’ajouter aux effets nocifs des huiles de graines, du sucre et des amidons, qui provoquent déjà inflammation et dommages aux organes. L’acrylamide s’ajoute alors comme un toxique supplémentaire, augmentant fortement le risque de cancer.

Le rôle des matières grasses dans la formation d’acrylamide

Ce qui change tout, c’est le choix de la matière grasse utilisée pour la cuisson. Si vous ajoutez un gras saturé à la place des huiles de graines, vous n’obtenez pas cette production d’acrylamide. Avant les années 1990, McDonald’s utilisait du suif de bœuf pour frire ses frites, ce qui empêchait la formation d’acrylamide malgré la présence de protéines et d’amidons. Les graisses saturées offrent une certaine protection contre la formation de cette substance. Imaginer que tous les produits industriels étaient cuits au suif ou à l’huile de coco au lieu d’huiles de graines permettrait de réduire de façon significative le risque de cancer, même si le risque ne disparaît pas complètement.

Les aliments à éviter : où trouve-t-on l’acrylamide ?

Les aliments les plus concernés par la présence d’acrylamide sont nombreux : chips de maïs, chips de pommes de terre, frites, biscuits, crackers, céréales du petit-déjeuner, croûte de pain, et même le café torréfié. Si vous êtes amateur de café, il existe cependant une solution : privilégier le café très torréfié ou espresso. À très haute température, l’acrylamide devient instable et disparaît en grande partie. À l’inverse, le café légèrement torréfié en contient jusqu’à dix fois plus que le café très torréfié.

Réduire l’acrylamide dans l’alimentation : conseils et astuces

Plusieurs astuces permettent de limiter la formation d’acrylamide dans vos repas. Utilisez des matières grasses saturées (suif, huile de coco, ghee) car elles sont plus stables à la chaleur. Privilégiez toujours les sucres naturels comme le sucre de coco ou le miel à la place des sucres raffinés (glucose, dextrose, sirop de glucose-fructose, maltodextrine) lorsque vous cuisinez. Refusez systématiquement les sucres industriels.

Un autre conseil : privilégiez la cuisson lente à basse température. Par exemple, un plat mijoté ne dépasse généralement jamais 126 °C, ce qui permet d’éviter la formation d’acrylamide. Préparer ses aliments à basse température et utiliser des produits non raffinés constitue une protection efficace contre l’acrylamide.

Enfin, si vous consommez par inadvertance des aliments contenant de l’acrylamide, accompagnez-les de crucifères (kale, brocoli, choux de Bruxelles, roquette, chou), d’ail, de pousses (brocoli germé), d’aliments riches en vitamine C (choucroute, agrumes, poivrons) ou encore de thé vert. Tous ces aliments sont reconnus pour leurs propriétés protectrices. La spiruline possède également un potentiel intéressant pour limiter les effets de l’acrylamide.

Le mécanisme : la réaction de Maillard

La formation de l’acrylamide repose sur la réaction de Maillard : un acide aminé spécifique, l’asparagine (présente dans le maïs, le blé, le riz, le soja…), se combine à un sucre raffiné sous haute température (plus de 120 °C), générant l’acrylamide. Cette substance peut ensuite produire un autre sous-produit, la glycinamide, « encore plus dangereuse que l’acrylamide » et très impliquée dans la formation du cancer.

Un danger omniprésent dans l’alimentation moderne

L’acrylamide pose un vrai problème, car il ne figure pas sur les étiquettes et naît uniquement du mode de transformation industrielle des aliments. Aujourd’hui, aux États-Unis, 67 % des calories consommées par les adolescents proviennent d’aliments ultra-transformés, 50 % chez les adultes, et 46 ou 47 % chez les jeunes enfants. Le cancer étant la deuxième cause de mortalité mondiale, il est essentiel d’être conscient du rôle de l’acrylamide dans l’alimentation. Un élément très puissant qui provoque le cancer chez l’humain est l’acrylamide.

J’espère vous avoir donné assez d’informations pour en être conscient et l’éviter autant que possible, et si jamais vous en consommez, vous avez désormais l’antidote pour le contrer.

Source : Dr. Eric Berg DC

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