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La grande manipulation du ciel : enquête sur la géo-ingénierie climatique

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Depuis plusieurs années, un nombre croissant de citoyens, de scientifiques et d’anciens militaires s’interrogent sur l’origine des traînées persistantes laissées par certains avions dans le ciel. Selon le documentaire « The Dimming », ce que beaucoup considèrent comme de simples traînées de condensation serait en réalité le résultat d’opérations massives de dispersion de particules dans l’atmosphère, une pratique appelée géo-ingénierie climatique.

Contrails ou pulvérisations chimiques : une controverse mondiale

Traditionnellement, la présence de traînées blanches derrière les avions (« contrails ») est attribuée à la condensation de la vapeur d’eau émise par les moteurs à haute altitude. Pourtant, le film avance que les moteurs modernes, dits « high bypass turbofan », sont conçus pour brûler proprement et ne devraient pratiquement jamais produire de traînées persistantes dans des conditions normales. Des séquences vidéo montrent également des avions dotés de buses de pulvérisation, capables d’activer ou d’arrêter les émissions, ce qui suggère une dispersion volontaire de substances.

Nyon, Switzerland. Photo credit: Romain Silvestre

Les archives militaires révèlent que des expériences de modification météorologique existaient déjà il y a plus d’un siècle. Si, à l’époque, des biplans étaient utilisés pour ensemencer les nuages, aujourd’hui, ce sont des avions militaires de grande capacité qui seraient en mesure de déverser des quantités massives de produits chimiques dans l’atmosphère. Le film cite des images de la Seconde Guerre mondiale où des avions bombardiers testaient déjà des pulvérisations, prélude à ce qui serait devenu un outil stratégique majeur.

Une histoire ancienne et un secret bien gardé

L’idée de modifier le climat n’est pas nouvelle. Dès le début du XXe siècle, des brevets sont déposés pour la modification du temps. Après la Seconde Guerre mondiale, les premières expérimentations à grande échelle débutent, notamment dans l’objectif d’augmenter la taille des calottes polaires ou d’utiliser la météo comme arme géopolitique. Selon « The Dimming », la géo-ingénierie serait devenue un outil central du complexe militaro-industriel, utilisé pour influencer des régions entières, imposer des sécheresses ou favoriser des interventions militaires.

Santa Cruz, California. Photo credit: Bryan Hallett

Le film rapporte également que certains dirigeants, comme le président iranien, ont publiquement accusé l’OTAN ou les États-Unis de manipuler les précipitations, sans que ces accusations soient relayées ou débattues dans les médias occidentaux.

Les preuves scientifiques et observations de terrain

L’équipe de Geoengineering Watch affirme avoir mené des prélèvements à différentes altitudes et dans des précipitations du monde entier. Les analyses révèlent la présence de nanoparticules d’aluminium, de baryum et de strontium, des éléments souvent cités dans les brevets de géo-ingénierie. Ces particules, de taille nanométrique, passent sous les radars des systèmes de mesure officiels de la qualité de l’air qui ne détectent que les particules plus grosses (PM10, PM2,5).

Shasta County, California. Photo credit: Jovyde Wigington

Des images satellites et des analyses au microscope électronique à balayage confirment la présence de ces nanomatériaux, aussi bien dans l’air qu’au sol, ainsi que dans les organismes vivants et jusque dans le sang humain. La présence d’aluminium sous forme libre (et non liée à la roche mère) dans l’eau de pluie, les sols et la végétation est particulièrement préoccupante.

Conséquences sanitaires et environnementales

Le documentaire dresse un constat alarmant. Les nanoparticules sont inhalées et s’accumulent dans le cerveau, le cœur et les poumons, et sont suspectées d’être à l’origine de la recrudescence de maladies neurodégénératives comme Alzheimer, Parkinson ou encore certaines démences précoces. Elles favoriseraient aussi l’inflammation chronique, le vieillissement prématuré et la suppression du système immunitaire.

L’environnement n’est pas épargné : l’acidification ou l’alcalinisation des sols, la destruction des micro-organismes et des symbioses, la fragilisation et la mort progressive des arbres et la perturbation du cycle de l’eau sont évoquées comme des effets secondaires majeurs. Les cycles naturels seraient profondément déstabilisés, avec à la clé une augmentation de la fréquence et de la gravité des feux de forêts, une perte de biodiversité et une perturbation des chaînes alimentaires.

Southwest Georgia. Photo credit: the photographer wishes to remain anonymous

Le documentaire pointe aussi la disparition progressive du ciel bleu, remplacé par une chape de brume artificielle, qui affecte la photosynthèse, réduit la production d’énergie solaire et bouleverse les écosystèmes aquatiques, marins et terrestres.

Un débat scientifique et sociétal muselé

Malgré la multiplication des indices, la communauté scientifique officielle continue de présenter la géo-ingénierie comme un « projet » ou une « option d’avenir » qui n’aurait pas encore été déployée à grande échelle. Le documentaire souligne la contradiction flagrante entre le discours officiel et les observations de terrain, ainsi que la censure ou l’autocensure qui pèse sur les météorologistes, chercheurs ou journalistes qui tentent de s’exprimer sur le sujet. Aux États-Unis, un « gag order » fédéral interdit même à certains employés de la NOAA ou des services météo nationaux d’aborder publiquement la question.

Phoenix, Arizona. Photo credit: Joe Cornwall

Les médias et les grandes ONG environnementales sont également accusés de faire preuve d’un silence complice, préférant défendre leur statut et leurs subventions plutôt que de s’emparer de ce qui pourrait constituer « la plus grande menace environnementale jamais créée par l’homme ».

Vers une prise de conscience mondiale ?

Le film appelle à une mobilisation citoyenne massive pour exiger la transparence sur ces programmes et l’arrêt immédiat des opérations de géo-ingénierie, estimant que la survie même des systèmes de vie planétaires est en jeu. Selon les auteurs, tant que ces pratiques continueront d’être niées ou cachées, toute discussion sur la protection de l’environnement ou la lutte contre le changement climatique restera illusoire.

Scottsdale, Arizona. Photo credit: Brant Tripp​

Il insiste sur l’importance de se réapproprier la question du climat : la lutte contre la géo-ingénierie climatique passe par l’accès à l’information, le soutien aux lanceurs d’alerte, la pression sur les élus et la recherche de solutions alternatives réellement respectueuses du vivant.

Pour aller plus loin : ouvrir le débat

La géo-ingénierie, ses méthodes, ses risques et ses conséquences restent aujourd’hui un sujet largement ignoré du débat public, malgré l’accélération des bouleversements climatiques. La question n’est plus seulement de savoir si la modification du climat est possible, mais à quel prix, avec quelles conséquences, et surtout, avec quel consentement des populations.

Merseyside, United Kingdom. Photo credit: Mike Pop

Il est donc essentiel de croiser les sources, de confronter les arguments, et de défendre une démarche ouverte et transparente, afin de replacer l’humain, la biodiversité et l’éthique au cœur des choix technologiques qui engagent notre avenir commun.

Pour approfondir ce sujet, accéder à des analyses détaillées, des documents officiels, des tests de laboratoire, des vidéos explicatives et des guides d’action, consultez le site de référence : https://geoengineeringwatch.org.

Ce site propose notamment :

  • Des documents et brevets liés à la géo-ingénierie.

  • Des analyses de tests de pluie et de sols.

  • Des vidéos et émissions hebdomadaires animées par Dane Wigington.

  • Des ressources pour les activistes (flyers, guides, visuels).

  • Des informations sur les effets environnementaux et sanitaires présumés.

Sources:
geoengineeringwatch.org
www.youtube.com
odysee.com

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