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Claude François est mort le 11 mars 1978, après avoir été électrocuté à son domicile du boulevard Exelmans, à Paris. Ce jour-là, il était attendu sur le plateau de Michel Drucker, en début d’après-midi. Se levant vers la fin de matinée, le chanteur profite un peu du soleil sur sa terrasse, passe plusieurs coups de téléphone puis se met à se préparer. Il prendra alors une douche qui lui sera fatale… “Alors qu’il s’apprête à sortir de la baignoire, son regard s’arrête sur l’applique au-dessus de lui. Une fois de plus, celle-ci n’est pas droite. D’un geste machinal, qu’il a fait des dizaines de fois, il tend le bras droit pour la redresser.
Deux de ses doigts restent collés à l’applique à cause d’un court-circuit. Il essaie alors de détacher son index et son majeur en s’aidant de sa main gauche. Impossible. Un cri déchirant, puis deux mots : ‘Help me !’ suivis d’un bruit sourd“, écrit Fabien Lecoeuvre, dans les bonnes pages publiées par Le Parisien (weed-end). Dans la suite de son récit, l’auteur relate que c’est le branle-bas de combat, la compagne du chanteur, Kathalyn Jones et son attachée de presse Marie-Thérèse Dehaeze “se précipitent aussitôt dans la salle de bains“.

Installé sur une chaise, Claude François reprend conscience quelques instants, essaye de dire quelques mots que personne ne comprend. Ses médecins, les docteurs Kravieki et Elbaz, sont appelés. Le premier ne vient pas, le second débarquera trop tard. Entre temps, les pompiers d’Auteuil aussi sont sollicités mais sont déjà sur une intervention (à l’époque les brigades étaient moins nombreuses), finalement ceux de Grenelle arrivent.
“Le sergent Jacquinot se précipite (…) il commence par allonger la star sur le sol, il prend son pouls sur la carotide, puis, avec une lampe, il éclaire ses pupilles qui restent fixes et dilatées… Le chanteur vient de reperdre connaissance. Le sergent entame alors un bouche-à-bouche et un massage cardiaque“, écrit Fabien Lecoeuvre. L’artiste reprend des couleurs mais, rapidement, il fait un arrêt cardiaque et un filet sang coule de ses lèvres, “c’est l’embolie pulmonaire“. Le docteur Noël, médecin en chef des sapeurs-pompiers essaye un électrochoc, en vain, Claude François meurt à 14h45.
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