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Je n’ai pas ressenti de culpabilité en demandant à ma famille de partir de chez moi

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Un soir, alors que les enfants couraient encore dans les couloirs après une heure déjà tardive, elle convoqua son fils dans la cuisine, un lieu autrefois chaleureux devenu théâtre de conflits quotidiens. « Mon fils, nous devons parler, » dit-elle d’une voix tremblante, essayant de dominer le bruit de fond.

Son fils, épuisé lui aussi mais défensif, répondit sur un ton aigre, « Je sais que c’est dur pour toi, mais pense à nous aussi. On essaye de s’adapter. »

« C’est justement ça le problème, vous ne vous adaptez pas ! Vous envahissez chaque espace, chaque moment de silence, » répliqua-t-elle, les yeux humides de frustration.

L’atmosphère se chargea d’une tension palpable. Le regard de son fils se durcit. « Tu es égoïste. On est là pour toi, et tout ce que tu fais, c’est te plaindre ! »

Les mots la frappèrent comme une gifle. Ce n’était pas de l’aide qu’elle recevait, mais une occupation. « Ce n’est pas de l’aide si cela me détruit, » murmura-t-elle. « J’ai besoin de ma maison, de mon refuge, pas d’un champ de bataille. »

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