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« J’ai vécu 25 ans avec un pervers narcissique : les signes que j’ai ignorés et qui m’ont brisée »

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Le pervers narcissique : ce terme résonne aujourd’hui dans toutes les têtes avec une gravité particulière, évoquant une personnalité complexe, toxique, capable de tisser des toiles invisibles de manipulation et de destruction.

Plus qu’un simple manipulateur, le pervers narcissique est un prédateur émotionnel qui se nourrit de l’énergie et de la confiance de ses victimes, les vidant progressivement de leur substance.

Il crie pas toujours. Il ne frappe pas. Parfois, il vous dit même qu’il vous aime. Et c’est sans doute ce qui rend son emprise encore plus toxique.

Les victimes, souvent des personnes empathiques et bienveillantes, se retrouvent prises au piège d’une relation qui les brise à petit feu, sans même qu’elles ne comprennent ce qui leur arrive.

Liliane, aujourd’hui âgée de 63 ans, a mis 25 ans à mettre un mot sur ce qu’elle a vécu. Elle pensait vivre un mariage difficile, avec des hauts et des bas. Elle n’imaginait pas que ce qu’elle traversait portait un nom. Et encore moins qu’elle était sous emprise.

C’est après sa séparation, et avec l’aide d’une psychologue, qu’elle a compris. « Tout ce que je vivais, tous ses comportements destructeurs, cochaient les cases. J’avais vécu 25 ans avec un pervers narcissique. »

Son témoignage, aussi douloureux qu’éclairant, est une alerte pour toutes celles, et ceux, qui vivent peut-être la même chose sans le savoir. Elle a appris à déchiffrer les signes avant-coureurs, ces petits indices qui, accumulés, ont fini par former le tableau d’une relation destructrice.

Des signes qu’elle a longtemps ignorés, souvent par amour, parfois par aveuglement, et qui l’ont, comme elle le dit si justement, brisée.

Quand l’amour se mue en emprise : les années d’aveuglement de Liliane

« Quand on m’a demandé pourquoi je ne suis pas partie plus tôt, j’ai répondu : parce que je ne savais pas que j’étais enfermée. »

Liliane, comme beaucoup de victimes, a vécu les premières années dans une illusion. Son compagnon était attentionnéflatteurséduisant. Il disait qu’il l’aimait plus que tout. Elle se sentait « choisie », « spéciale », « privilégiée ».

Mais tout a changé sans vraiment changer. Il critiquait ses choix, ses amis, ses vêtements. Puis il a commencé à la rabaisser « pour rire ».

À inverser les rôles quand elle exprimait une émotion. À faire planer une menace de rupture constante. Tout en la gardant sous contrôle avec des marques d’affection calculées.

« J’ai perdu confiance en moi sans même m’en rendre compte. J’étais une femme vivante, indépendante, pleine d’idées. Au bout de dix ans, je n’étais plus qu’une version éteinte de moi-même. »

Elle n’a jamais reçu de coup. Mais elle a subi 25 ans de violence psychologique, dont les traces sont encore visibles aujourd’hui.

Et le plus dur ? Ne pas avoir su détecter les signaux.

 

Les signes les plus fréquents d’un pervers narcissique

Même si chaque histoire est unique, les pervers narcissiques ont des schémas de comportement très similaires.

Voici les signes les plus fréquents, que Liliane aurait aimé reconnaître plus tôt :

1. Séduction rapide et intense

Il vous met sur un piédestal, vous idéalise. Vous êtes « l’amour de sa vie »… trop vite. C’est le love bombing.

2. Besoin de contrôle déguisé en amour

Il veut « votre bien », mais vous interdit de voir certaines personnes, critique vos choix ou surveille vos faits et gestes.

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