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Ce fantasme jugé tabou est en réalité le plus partagé en France

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Pourquoi ce fantasme reste difficile à avouer

Malgré sa popularité, ce fantasme reste entouré d’un certain silence. Beaucoup de personnes n’en parlent pas, même à leur partenaire. En cause ? Une forme de gêne sociale, liée à l’idée que les envies sexuelles devraient rester dans un cadre perçu comme « normal » ou « acceptable ».

Pour certains, le simple fait d’imaginer un acte intime en dehors de la chambre semble déjà transgressif. C’est souvent la peur d’être jugé, incompris, voire rejeté, qui empêche d’en parler.

Les lieux publics évoquent la prise de risque, l’interdit, et parfois même la honte, surtout dans les générations plus âgées où la sexualité reste encore un sujet délicat.

Ce fantasme touche pourtant des profils très variés. Mais le regard des autres – réel ou imaginé – freine les confidences. Dans le couple, l’autocensure est fréquente, même quand la complicité est bien installée. Dire à son conjoint qu’on aimerait faire l’amour ailleurs qu’au lit peut être mal interprété, ou vécu comme une critique du quotidien.

Enfin, il y a une confusion fréquente entre désir et passage à l’acte. Beaucoup ont peur qu’en avouant un fantasme, cela soit perçu comme une demande pressante ou un besoin insatisfait. Alors, par prudence ou par pudeur, on préfère se taire… même quand on est deux à penser la même chose.

 

Fantasmes : en parler ou pas ?

La question revient souvent dans les couples : faut-il oser parler de ses fantasmes ? Et si oui, comment le faire sans gêner l’autre ni casser l’équilibre du duo ?

La réponse dépend évidemment de chaque relation, mais les spécialistes sont unanimes sur un point : la communication bienveillante est toujours préférable au silence frustré.

Exprimer un fantasme ne veut pas forcément dire vouloir le réaliser. Il s’agit avant tout de partager une envie, une image, un jeu de l’esprit, sans pression. Dans un couple, en parler peut renforcer la complicité, créer un climat de confiance et même ouvrir de nouvelles discussions sur le désir, les envies ou les limites de chacun.

En revanche, il est essentiel de respecter les réactions. Si l’autre n’est pas réceptif, ou se sent mal à l’aise, il ne faut ni insister, ni juger. Le consentement – même dans l’imaginaire – reste une règle fondamentale.

Parler de ses fantasmes, ce n’est pas tout dire, ni tout vouloir. C’est simplement accepter que le désir a mille formes… et que parfois, il suffit d’en discuter pour mieux se comprendre.

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