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Peu de gens osent en parler ouvertement, pourtant la question revient souvent : que se passe-t-il dans notre corps après une longue période sans relations intimes ? Que l’abstinence soit volontaire, liée à un choix personnel, à une rupture ou à une situation médicale, elle n’est pas sans effet.
Plusieurs études scientifiques montrent que l’abstinence prolongée déclenche de véritables réactions biologiques et psychologiques. Certaines sont temporaires. D’autres, plus durables. Et vous pourriez bien être surpris par leurs effets.
Comment l’abstinence agit sur l’humeur et le stress
Contrairement à certaines idées reçues, l’abstinence sexuelle — surtout lorsqu’elle est volontaire ou bien vécue — n’a pas d’effet négatif systématique sur le stress ou l’humeur.
Plusieurs études ont en revanche exploré le rôle des interactions physiques et affectives dans la régulation du stress. Lors de contacts proches (intimité, étreintes, moments de tendresse), notre organisme libère des hormones comme l’ocytocine ou la dopamine, qui contribuent à diminuer le niveau de cortisol, l’hormone du stress.
Cela peut expliquer pourquoi certaines personnes ressentent une forme de vide ou d’irritabilité en période d’abstinence non choisie.
👉 Une étude publiée en 2010 dans Biological Psychology a montré que les personnes ayant une vie sexuelle régulière avaient des taux de cortisol plus bas en situation de stress social.
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Quels effets sur la fertilité et le système reproductif ?
L’abstinence prolongée peut avoir des effets sur la fertilité, surtout chez les hommes. Des recherches ont montré que la qualité du sperme varie selon le nombre de jours sans activité sexuelle.
🔹 Après plusieurs jours sans activité, on observe généralement une augmentation du volume de sperme et du nombre de spermatozoïdes. Mais au-delà de 7 jours, leur mobilité (leur capacité à bien se déplacer) a tendance à diminuer légèrement, tout comme la qualité de l’ADN.
🔹 À l’inverse, une période plus courte d’abstinence — entre 1 et 3 jours — permet souvent d’avoir des spermatozoïdes plus mobiles et en meilleure forme. C’est ce que recherchent par exemple les médecins dans les parcours de procréation médicalement assistée (PMA).
Ces effets varient d’une personne à l’autre. L’âge, le stress, le mode de vie ou l’alimentation peuvent aussi influencer la fertilité.
Chez les femmes, les données scientifiques sont moins nombreuses, mais certains changements hormonaux peuvent survenir en lien avec le mode de vie ou des périodes de stress prolongées.
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