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Il s’approche pour photographier cette girafe… Ce qu’il découvre est bouleversant
Sur le moment, il pensait simplement capturer un cliché de plus. 📸 Ce photographe naturaliste, passionné par la faune sauvage africaine, était loin d’imaginer que son objectif allait immortaliser l’une des rencontres les plus marquantes de sa carrière.
Ce qu’il allait découvrir ce jour-là dans le parc national Kruger, en Afrique du Sud, dépasse de loin la beauté d’une image : c’est un témoignage poignant de la fragilité de la vie sauvage.
📍 Une girafe étrange repérée dans le parc Kruger
Le parc national Kruger est l’une des plus vastes réserves naturelles d’Afrique, couvrant près de 20 000 km². Situé au nord-est de l’Afrique du Sud, il abrite une faune exceptionnelle : lions, éléphants, rhinocéros, léopards, buffles… et bien sûr, les majestueuses girafes.
Ce jour-là, en scrutant l’horizon, le photographe aperçoit une silhouette familière. Mais à mesure qu’il ajuste son téléobjectif, un détail intrigue : le pelage de l’animal n’est pas uniforme. Des zones sombres, épaissies, recouvrent son cou et ses flancs.
Il s’approche lentement, prenant soin de ne pas l’effrayer. Et là, la réalité se révèle : le cou, habituellement symbole d’élégance, est déformé par des excroissances cutanées épaisses et irrégulières. L’image qu’il capture, à la fois fascinante et troublante, fera rapidement le tour du monde.
📸 Un cliché qui suscite des questions
Partagée sur les réseaux sociaux et dans la presse spécialisée, la photo signée Marius Nortje provoque un flot de réactions :
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Compassion face à l’animal malade.
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Inquiétude sur la cause de ces lésions.
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Curiosité scientifique.
Certains y voient une blessure, d’autres une malformation ou les séquelles d’un accident. La vérité est pourtant toute autre : cette girafe souffre d’une maladie virale appelée papillomatose cutanée.
🦠 Papillomatose cutanée : qu’est-ce que c’est ?
La papillomatose cutanée chez la girafe est une affection virale provoquée par un papillomavirus spécifique à l’espèce. Proche du virus touchant les bovins, il provoque la formation de lésions verruqueuses sur la peau, pouvant varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres d’épaisseur.
📍 Les zones les plus touchées
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Le cou, particulièrement exposé aux piqûres d’insectes.
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Le torse et les pattes.
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Parfois le contour des yeux ou de la bouche, ce qui peut gêner la vision et l’alimentation.
🦟 Comment la maladie se propage-t-elle ?
Cette maladie n’est pas transmissible à l’homme. En revanche, elle se propage entre girafes via :
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Les insectes hématophages (tiques, mouches piqueuses) qui transportent le virus.
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Le contact direct entre animaux, notamment autour des points d’eau.
Les périodes chaudes et humides, propices à la prolifération des insectes, augmentent les risques d’infection.
⚠️ Des conséquences graves pour la girafe malade
Bien que la papillomatose cutanée ne soit pas toujours mortelle, ses impacts peuvent réduire drastiquement la qualité de vie des girafes.
1. Douleurs physiques
Les excroissances sur les articulations ou les plis cutanés provoquent gêne et inconfort, limitant la mobilité et l’accès à l’eau.
2. Risque d’infections secondaires
Les lésions peuvent se fissurer ou saigner, offrant une porte d’entrée aux bactéries, surtout en savane humide.
3. Vulnérabilité face aux prédateurs
Une girafe ralentie devient une proie plus facile pour les lions et autres prédateurs.
4. Impact sur la reproduction
Les femelles affaiblies peuvent avoir plus de mal à mettre bas ou à protéger leurs petits.
🔬 Les recherches en cours
Face à la multiplication des cas, des scientifiques mènent des études pour :
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Cartographier les zones les plus touchées.
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Identifier précisément les insectes vecteurs.
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Comprendre le lien entre climat et propagation du virus.
Le défi majeur reste l’impossibilité de soigner toutes les girafes sauvages : les approcher nécessite une sédation risquée, et leur suivi est complexe en milieu naturel.
🌿 Une leçon sur la vie sauvage
Cette image rappelle que la nature n’est pas qu’un décor de carte postale. Derrière la majesté des paysages africains se cache une réalité où chaque espèce lutte pour survivre.
Les girafes, symboles de grâce et de calme, ne sont pas à l’abri des maladies. Et parfois, la plus belle des photos est aussi la plus triste, car elle témoigne d’une fragilité invisible au premier regard.
💛 Un message d’espoir
Malgré tout, certaines girafes atteintes survivent plusieurs années et continuent de se nourrir, de se déplacer et de se reproduire. Leur résilience est une source d’inspiration.
En immortalisant cette girafe, le photographe a offert plus qu’une image : il a lancé un message. Celui que chaque cliché peut devenir un outil de sensibilisation et de protection de la faune sauvage.
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