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L’actualité internationale est en ébullition autour du géant pharmaceutique Pfizer. Depuis quelques jours, plusieurs affaires et révélations viennent alimenter la tempête qui s’abat sur le laboratoire américain : ouverture d’un procès inédit sur les injections à ARN messager, enquêtes parlementaires aux États-Unis, rebondissements judiciaires en Europe… Retour sur une séquence explosive qui questionne le rapport entre santé publique, pouvoir politique et transparence.
Des dirigeants sur le départ dans un climat de crise
Selon la presse américaine, certains dirigeants de Pfizer auraient littéralement « pris la fuite » en franchissant les frontières. Ce contexte de crise fait suite à l’ouverture d’un procès majeur aux États-Unis, mettant en cause la gestion et la commercialisation des injections à ARN messager contre le COVID.
Le Wall Street Journal a révélé qu’une enquête des procureurs américains porte actuellement sur le calendrier de commercialisation du vaccin Pfizer, avec des soupçons de manipulation des dates de publication des résultats cliniques juste après l’élection présidentielle américaine de 2020. Cette affaire est désormais au cœur des travaux d’une commission d’enquête à la Chambre des représentants, menée par le comité judiciaire dirigé par Jim Jordan (Parti républicain).
Un ancien cadre clé sous pression
Au centre de ces investigations : le Dr Philip Dormitzer, ancien cadre de Pfizer, qui a récemment demandé à être transféré au Canada, craignant de devenir la cible d’une enquête fédérale sur son rôle dans le développement du vaccin. Cette précipitation à quitter le pays illustre le climat de tension et de suspicion qui entoure aujourd’hui certains responsables de l’entreprise.
Vers un durcissement des règles sanitaires aux États-Unis
Parallèlement, le nouveau ministre de la Santé, Robert Kennedy Junior, a annoncé la fin imminente des directives vaccinales COVID pour les enfants et les femmes enceintes. La FDA, sous la direction du Dr Marty Makary, prépare de nouveaux processus d’autorisation nettement plus stricts pour tous les vaccins. C’est un véritable tournant dans la politique sanitaire américaine.
Le « PfizerGate » : la justice européenne s’en mêle
En Europe aussi, la pression s’accentue. La Cour de justice de l’Union européenne a rendu une décision majeure concernant l’affaire des SMS échangés entre Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, et Albert Bourla, PDG de Pfizer. Ces échanges relancent les interrogations sur la transparence des négociations ayant mené à la commande massive de vaccins.
L’Allemagne n’est pas en reste : le célèbre virologue Christian Drosten, figure incontournable de la gestion du COVID outre-Rhin, vient d’admettre publiquement « sa plus grande erreur de jugement » concernant l’obligation vaccinale, provoquant la stupeur dans la presse nationale.
Procès historique contre Pfizer au Kansas
Aux États-Unis, la justice progresse : un juge fédéral du Kansas a rejeté la tentative de Pfizer de transférer le procès intenté par l’État vers la juridiction fédérale. Le laboratoire est accusé de pratiques de marketing trompeuses, d’avoir minimisé les risques comme la myocardite ou les complications pendant la grossesse, et d’avoir caché des données essentielles sur la sécurité et l’efficacité de son vaccin contre le COVID. Il lui est également reproché d’avoir œuvré à la censure d’informations dissidentes sur les réseaux sociaux.
Mobilisation citoyenne et actions en France
Face à cette avalanche de révélations, une pétition nationale vient d’être lancée en France pour exiger un procès contre Pfizer. L’objectif : mobiliser l’opinion publique et mettre la pression sur les décideurs politiques, sénateurs et députés. Les actions judiciaires et plaintes pénales se multiplient, tout comme les manifestations devant le siège de Pfizer en France, dénonçant l’opacité supposée du laboratoire.
Conclusion
L’affaire Pfizer prend une dimension internationale, mêlant révélations parlementaires, actions judiciaires, aveux de scientifiques et mobilisation citoyenne. Alors que certains responsables tentent d’échapper à leurs responsabilités, la demande de transparence et de vérité ne faiblit pas. Le débat, en France comme ailleurs, ne fait que commencer.
Source : FLORIAN PHILIPPOT
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