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Un événement majeur vient de secouer la sphère européenne : la condamnation de la Commission européenne, et de sa présidente Ursula von der Leyen, dans l’affaire dite du “PfizerGate”. La décision de justice rendue le 14 mai par la Cour de justice de l’Union européenne relance l’ensemble des plaintes pénales, notamment celle déposée à Liège par Frédéric Baldan, soutenue par plusieurs États, dont la Pologne et la Hongrie.
Le cœur de l’affaire : l’opacité des SMS avec Pfizer
Tout part d’une demande d’accès aux documents : une journaliste du New York Times avait sollicité la communication des échanges de SMS entre Ursula von der Leyen et le PDG de Pfizer, Albert Bourla, entre janvier 2021 et mai 2022, période clé pour l’achat massif de vaccins anti-Covid par l’Union européenne. La Commission européenne avait refusé, arguant ne pas posséder ces documents. Or, le tribunal a donné raison à la journaliste et a annulé cette décision, rappelant que les institutions européennes sont tenues d’assurer la plus grande transparence possible sur leurs documents.
Le jugement souligne que la Commission n’a fourni aucune preuve convaincante de recherches sérieuses pour retrouver ces SMS, ni expliqué si leur suppression avait été volontaire ou non. Le tribunal remet en cause la sincérité de la Commission et pointe une gestion opaque des échanges concernant des contrats colossaux – rappelons que l’on parle ici de 900 millions de doses de vaccins pour un montant d’environ 35 milliards de dollars.
Un puissant levier pour les plaintes pénales
Ce verdict européen est une victoire pour les plaignants qui, depuis des années, dénoncent la disparition suspecte de documents publics et la corruption potentielle autour de l’acquisition des vaccins. Jusqu’ici, la légitimité de ces plaintes était régulièrement contestée, y compris celle des États membres. Mais la justice européenne vient de légitimer l’action du New York Times et, par ricochet, celle de tous les plaignants.
Actuellement, la procédure pénale suit son cours devant la Cour de cassation belge, laquelle devra désormais tenir compte de cette décision. En parallèle, une plainte vise également la chef du parquet européen, accusée d’inaction dans ce dossier.
Un contexte politique défavorable pour Ursula von der Leyen
Cette décision intervient alors que la présidente de la Commission européenne apparaît de plus en plus fragilisée. L’administration américaine de Donald Trump, désormais en place, ne la reconnaîtrait pas, tandis qu’elle fait aussi l’objet de poursuites en Allemagne sur des faits similaires. Plusieurs médias, dont Politico et La Tribune, n’hésitent plus à qualifier la situation de “revers cuisant” pour Ursula von der Leyen.
Au-delà de la seule personne, c’est tout un système institutionnel européen qui est mis en cause, accusé de zones d’ombre et de pratiques contraires aux principes de transparence et de démocratie.
Vers une amplification des mobilisations et actions
Face à ces révélations, les mouvements souverainistes, et notamment Les Patriotes, entendent intensifier leur combat. Non seulement en justice, mais aussi par l’organisation de réunions publiques, de manifestations, et d’opérations de sensibilisation auprès des députés et citoyens. Ils appellent d’ailleurs à la mobilisation à Paris le 29 mai, date anniversaire du “non” à la Constitution européenne.
L’affaire des SMS manquants met en lumière le besoin urgent d’une réforme profonde du fonctionnement des institutions européennes, mais aussi, en France, d’une levée du secret-défense sur les décisions liées à la gestion de la crise sanitaire. Autant de combats qui, selon les défenseurs du dossier, ne font que commencer.
Synthèse réalisée à partir de la vidéo « Coup de tonnerre : la chute historique d’Ursula Von der Leyen ! »
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