ADVERTISEMENT

Loi euthanasie : retour à la barbarie ?

ADVERTISEMENT

Dans une intervention enregistrée le 26 mai 2025, à la veille du vote solennel sur la loi relative à la fin de vie, François Asselineau tire la sonnette d’alarme. Il dénonce un projet de loi qu’il considère non seulement comme une rupture éthique majeure, mais comme un basculement civilisationnel. Selon lui, cette décision ne peut être prise sans l’accord explicite du peuple français, par voie de référendum.

François Asselineau place sa critique dans le cadre historique, religieux et culturel de la France. Rappelant que le pays est façonné par 1500 ans de christianisme, il insiste sur la portée du commandement « Tu ne tueras point », qui structure la morale collective depuis des siècles. Il compare cette vision à d’autres civilisations où la mort est perçue différemment, notamment dans certains courants de l’hindouisme ou dans des sociétés tribales, soulignant ainsi la spécificité de la culture française dans son rapport à la vie.

Le respect de la vie humaine est également soutenu par le serment d’Hippocrate, que prêtent tous les médecins au moment de leur entrée dans la profession. Le serment historique, rédigé au IVe siècle avant notre ère, interdit explicitement l’administration volontaire de poison. La version actuelle, toujours en vigueur, précise que « je ne provoquerai jamais la mort délibérément ».

À partir de ce socle éthique, Asselineau critique ce qu’il perçoit comme une dérive progressive de la société française depuis les années 1970. Il cite en exemple la loi sur l’IVG de 1975, initialement conçue comme une mesure exceptionnelle et encadrée, mais qui selon lui s’est transformée en procédure banalisée, avec près de 300 000 interruptions volontaires de grossesse par an. Ce précédent servirait de modèle inquiétant à une évolution similaire de l’euthanasie : d’une solution encadrée pour des cas extrêmes, on passerait rapidement à une pratique courante, voire automatique.

La critique se durcit lorsqu’il évoque l’influence présumée du Grand Orient de France, qu’il désigne comme le principal lobby soutenant cette législation. Il cite une réunion organisée le 23 septembre 2023 au siège de cette obédience maçonnique, en présence d’Olivier Falorni — député auteur de la proposition de loi — et du Dr Jean-Louis Touraine. Ce dernier aurait exprimé ouvertement son intention d’étendre ultérieurement la loi aux mineurs, aux malades psychiatriques et aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. François Asselineau y voit une logique implacable d’élargissement qui rappelle selon lui les dérives eugénistes du programme nazi Aktion T4.

Un parallèle historique explicite est ainsi dressé entre la France de 2025 et l’Allemagne de 1939. À l’époque, les nazis avaient instauré une « mort miséricordieuse » pour éliminer les malades jugés incurables ou inutiles. Aujourd’hui, certains rapports — comme celui publié en février 2025 par le think tank libéral Fondapol — affirment que la légalisation de l’euthanasie permettrait 1,4 milliard d’euros d’économies budgétaires annuelles. Pour François Asselineau, ce type de justification économique renoue dangereusement avec la logique comptable de l’élimination de masse.

Il dénonce également les modalités prévues par la loi, jugées trop rapides et propices aux abus. Le texte prévoit un délai de seulement 48 heures — voire moins — entre la demande du patient et l’administration de l’acte létal. Cette précipitation serait incompatible avec les situations de dépression temporaire ou de confusion mentale, fréquentes notamment chez les jeunes ou les personnes âgées fragiles.

Autre point de tension : l’interdiction de dissuader une personne de recourir à l’euthanasie, sous peine de 2 ans de prison et de 30 000 euros d’amende. Asselineau souligne l’inversion morale d’une telle disposition, qui sanctionnerait des proches tentant d’encourager à vivre, tout en protégeant ceux qui incitent à mourir.

Le débat est exacerbé par un lapsus de la ministre Catherine Vautrin, qui a parlé du « consentement de la victime » au lieu de « consentement du patient », perçu comme révélateur d’un malaise sur le fond du texte. L’idée même de « consentement éclairé » est remise en cause lorsqu’il s’agit de malades incapables de discernement, comme les personnes souffrant de troubles cognitifs sévères.

François Asselineau interpelle nommément plusieurs personnalités politiques, notamment Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, qui aurait exprimé ses réserves sur la loi. Il l’exhorte à dénoncer publiquement l’influence du Grand Orient de France et à exiger un référendum. Il demande également que les députés fassent preuve de transparence sur leur appartenance maçonnique et soient soumis à des contrôles antidrogue, insinuant que certains pourraient voter sous influence.

Enfin, il inscrit cette loi dans une dynamique plus large qu’il qualifie de « culture de la mort » : constitutionnalisation de l’IVG, gestion de la pandémie via des campagnes d’injection massive d’ARN messager, et aujourd’hui légalisation de l’euthanasie. Il accuse l’État de renoncer à son rôle protecteur et de sombrer dans une logique nihiliste.

Le constat est sans appel : pour François Asselineau, la France est engagée dans une « débandade civilisationnelle » où les fondements éthiques, culturels et politiques sont méthodiquement déconstruits. Seul un sursaut démocratique pourrait encore enrayer ce qu’il perçoit comme un glissement irréversible vers la barbarie.

Source : Union Populaire Républicaine

ADVERTISEMENT

Leave a Comment