ADVERTISEMENT
3. « Au moins… »
Dire « Au moins… » — suivi de phrases comme « il n’a pas souffert », « c’était rapide », ou « il a eu une belle vie » — peut sembler apaisant… mais c’est souvent malvenu.
Cette formulation cherche à relativiser la perte, ce qui peut donner l’impression que la douleur de la personne endeuillée est minimisée ou qu’elle n’est pas légitime.
Même s’il y a une part de vérité dans ces phrases, elles arrivent généralement trop tôt. En phase de choc ou de tristesse intense, ce type de remarque peut être perçu comme froid ou déconnecté.
👉 Ce qu’il vaut mieux dire à la place :
« C’est une perte immense », « Je suis de tout cœur avec toi », ou simplement « Je n’ai pas les mots, mais je pense à toi ». Ce sont des phrases sincères, sans tentative d’atténuer ce qui ne peut pas l’être.
📚 À lire aussi : Les derniers mots d’un matador avant son décès font froid dans le dos
4. Parler de son propre deuil
Lors d’un enterrement, il peut être tentant de partager sa propre expérience de perte pour « créer un lien ». Dire « Moi aussi, j’ai perdu ma mère… » ou « Quand mon père est mort, j’ai ressenti la même chose » part souvent d’une bonne intention. Pourtant, cela peut être mal interprété.
En réalité, évoquer son propre deuil recentre l’attention sur soi, alors que la personne en face a besoin qu’on l’écoute, sans comparaison. Même si vous pensez que votre témoignage peut aider, ce n’est généralement ni le moment, ni l’endroit.
👉 Ce qu’il vaut mieux faire à la place :
Privilégiez l’écoute silencieuse. Offrez votre présence, un regard compatissant, un simple « Je suis là si tu as besoin ». L’essentiel est d’accompagner, pas de raconter.
Conclusion : faites attention à ce que vous dites
Face au deuil, les mots peuvent réconforter… ou blesser. Même avec les meilleures intentions, certaines phrases sont à éviter lors d’un enterrement.
Le plus important reste d’être présent, sincère et à l’écoute.
Parfois, un silence respectueux ou un simple « je suis là » vaut bien plus que de longues paroles.
ADVERTISEMENT